Le 1er tour des élections a placé le Rassemblement national et ses alliés aux portes du pouvoir en le plaçant en position d’obtenir la majorité absolue à l’Assemblée nationale. La décision irresponsable du Président de la République de provoquer des élections anticipées offre un marchepied à l’extrême-droite pour diriger le pays. La gauche, à travers le Nouveau front populaire, se place en deuxième position reléguant la majorité présidentielle à la troisième place.
Dans de nombreuses situations de triangulaires, il était de la responsabilité de toutes les forces politiques de faire battre le RN, de La France insoumise aux Républicains, de soutenir le candidat le mieux placé pour battre l’extrême-droite. Et par conséquent, il revenait aux candidats arrivés en troisième position de se retirer pour faire barrage, parce que le risque de l’arrivée de l’extrême-droite au pouvoir est réel et constitue une menace pour les libertés publiques, l’état de droit et le vivre ensemble.
A Paris, nous avons la chance d’être un rempart à l’extrême-droite. Dans le 11e arrondissement, le Nouveau front populaire emporte les deux circonscriptions. Sophia Chikirou (LFI) est réélue députée de la 6e circonscription avec 58,19%. Et Emmanuel Grégoire (PS) l’emporte dès le 1er tour dans la 7e circonscription avec 50,87% des voix face au député sortant de la majorité présidentielle et ancien ministre, Clément Beaune. Après sept années à droite, la 7e circonscription revient au Parti socialiste.
Après l’excellent score de Raphaël Glucksmann dans le 11e, dans la suite logique de ce résultat aux européennes, en s’appuyant sur notre action municipale que nous menons avec François Vauglin dans le 11e, sur la mobilisation de notre section sur le terrain pendant ces deux semaines de campagne et sur la candidature d’Emmanuel Grégoire, nous avons réussi à faire élire un député socialiste à notre arrondissement dans la circonscription, où Patrick Bloche avait été élu député de 1997 à 2017.